Tout sportif de haut niveau doit se prêter au difficile exercice de l’interview. Mets-toi à la place de cette championne de natation et réponds correctement aux questions du journaliste Belson Bonfort, en faisant glisser les bonnes réponses près des haut-parleurs.
Écoute les questions du journaliste en passant la souris sur les six haut-parleurs.
Écoute les réponses de la nageuse en passant la souris sur les neuf micros. Quand tu penses qu’une réponse correspond à la question posée, fais glisser le micro près du haut-parleur.
Quand tu auras replacé tous les micros, valide l’interview.
Bravo ! Tu t’es sorti(e) avec brio de l’épreuve de l’interview. Retourne au sommaire en cliquant sur les anneaux pour voir si tu es monté(e) sur le podium.
Aïe ! Tu as mal répondu aux questions du journaliste. Recommence…
Tout d’abord, félicitations, quelle course ! Vous venez de battre le record mondial : 23’’88 pour le 50 mètres nage libre… C’est incroyable !
C’est vrai que, ce matin, à l’entraînement, j’étais vraiment bien dans l’eau. J’avais fait un bon temps : 24’’ en étant relâchée à la fin, ça permet d’aborder la course en confiance.
Vous faites une course idéale : quelles étaient vos sensations ?
Comme je le disais, j’étais confiante, et j’ai pris beaucoup de plaisir. J’ai gagné ! J’ai la médaille d’or ! Je vis un rêve !
Il y a quatre ans, aux derniers JO, vous êtes contrainte d’abondonner sur blessure. Aviez-vous ce mauvais souvenir en tête ? Comment aborde-t-on les JO dans de telles conditions ?
Les JO, c’est la compétition que tout athlète veut disputer. Ce rendez-vous manqué, il y a quatre ans, il a fallu l’oublier. J’étais un peu nerveuse avant la première série, mais tout est rentré dans l’ordre rapidement. Et, aujourd’hui, je peux vous dire que c’est oublié !
Comment devient-on championne olympique de natation sur 50 mètres nage libre ?
Devenir championne olympique, c’est beaucoup de travail, bien sûr, avec mon entraîneur Lucas Phillips et tout le staff technique. C’est vrai qu’à l’entraînement, je réussissais de bons temps depuis le début de l’année, j’étais régulière avec une exigence toujours plus élevée dans mon travail.
Demain, vous courrez le 100 mètres papillon ? Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Je suis sereine. Le papillon n’est pas ma spécialité, mais je vais essayer de concrétiser ce que je fais à l’entraînement, et aller au bout de moi-même.
Merci beaucoup, et encore félicitations pour cette médaille d’or !
Merci à vous, Belson. Juste un dernier mot : Mamie, je t’embrasse fort, elle est pour toi, cette médaille.
Oui, c’est incroyable, 23’’88 sur 200 mètres papillon, je n’arrive pas à y croire moi-même !
Je suis inquiète. Le papillon, ce n’est pas ma tasse de thé. Je préfère le water-polo.
Devenir championne olympique, c’est simple, imaginez que vous avez sept requins dans le bassin à vos trousses et vous allez nager vite, croyez-moi !
